Le grand bal des menteurs : Partie 3


un film documentaire : Le grand bal des menteurs : Partie 3
Réalisateur : Daniel Leconte
Auteur : Daniel Leconte, Denis Jeambar, Stephanie Kaim
Durée : 3 x 100'
Année : 2011
Producteur : Daniel Leconte

Synopsis

Dans l'histoire de la Vème République, Clearstream restera comme la plus ténébreuse des affaires. Ce n'est pas, en effet, un scandale de plus mélangeant argent et politique, c'est d'abord  un complot, une incroyable manipulation, une armoire à secrets dont la justice a cherché, en vain, à ouvrir tous  les tiroirs lors d'un retentissant procès du 21 septembre au 23 octobre 2009 au Palais de Justice de Paris. Le casting, il est vrai, était exceptionnel pour ce thriller qui opposait Nicolas Sarkozy à Dominique de Villepin, le Président de la République en exercice à un ancien Premier ministre. Deux hommes de la même famille politique lancés dans un lutte sans merci pour tuer politiquement l'autre. Le bal des menteurs retrace cette affaire où la folie des hommes embrase tout. Seule  la déraison éclaire le comportement des acteurs dans cette pièce inédite jouée sur la scène de la Justice. Salle des pas perdus, coulisses, déclarations publiques, interviews à huis clos des protagonistes - les inculpés mais aussi les plus grands ténors du barreau - ce film documentaire construit comme une fiction tire les fils multiples de ce dossier. Il ne s'agit pas de se substituer aux juges mais de mener une enquête sur le procès lui-même en en reprenant toutes les pièces pour remettre de la clarté dans une histoire que la justice a, parfois, rendue encore plus opaque. Il était essentiel que cette démarche soit sans a priori ni thèse de départ. Seuls les faits ont compté. Des faits qui ont conduit à ordonner ce film en trois parties.

Des bonus du film ici (entretiens avec les acteurs, avant première à la maison du bareau...)

ACTE 3 : L'acte 3 de ce film dépasse le premier procès et offre un prélude retentissant au procès en appel. Certes, Imad Lahoud a beaucoup menti tout au long de cette affaire mais il a choisi de livrer devant la caméra une nouvelle version dont il dit que c'est, cette fois, la vérité. Faut-il croire cet homme? Condamné en première instance, comme Jean-Louis Gergorin, à de la prison ferme, cherche-t-il à sauver sa peau en proférant un ultime mensonge?  Le film devient alors investigation pour vérifier, infirmer, confirmer, corriger. La conclusion reste ouverte mais ces faits nouveaux montrent que la musique de ce bal des menteurs n'est pas près de s'éteindre.